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    Salsaloca - Les figures et légendes de la salsa

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    TATA GÜINES (Cuba)

    TATA GÜINES (Cuba)

    Tata Güines, Federico Aristides Soto de son vrai nom, a succombé à une infection rénale.
    Tata Güines, considéré comme le plus grand percussionniste cubain, décédé à La Havane à l'âge de 77 ans

    Né en 1930 à Güines - décédé à la Havane le lundi 4 février 2008


    Il avait joué, à la fin des années 1950, avec les plus grands du jazz avant de rentrer à Cuba. Le regain des musiques afro-cubaines lui avait permis de reprendre une carrière internationale dans les années 90.

    Federico Aristides Soto est né en 1930 dans la petite ville cubaine de Guïnes, dont il a gardé le nom. Là déjà, il baigne dans la musique, son père joue du tres (petite guitare cubaine) dans un groupe, et il écoute avidement les percussionnistes du quartier.
    Il s'essaie à toutes les percussions et aussi à la contrebasse. Mais c'est finalement aux tumbadoras (congas cubaines, grands tambours d'origine africaine) qu'il excellera.

    En 1950
    Tata Güines part pour La Havane. S'il survit au début de petits boulots, le soir il est de toutes les descargas (boeuf à la cubaine). Il réussit rapidement à jouer dans les grands hôtels et cabarets.

    Il intègre l’ensemble "Fajardo y sus Estrellas" avec lequel il tourne aux Etats-Unis. Le groupe accompagne la star cubaine Beny Moré, roi du mambo, et Machito.

    Tata Güines se fait remarquer pour sa façon particulière de jouer, très rapide et puissante bien qu'il reste toujours très près des peaux, et son utilisation originale des ongles.

    Il obtient plusieurs contrats avec des jazzmen comme Dizzy Gillespie, Maynard Ferguson et Chico Hamilton.

    De 1957 à 1959,
    Il est à New York, joue au Palladium et au Waldorf Astoria, avec Joséphine Baker, Frank Sinatra ou Charlie Parker. Mais le Cubain noir ne supporte pas le racisme, très virulent à l'époque aux Etats-Unis. "La célébrité ne va pas au-delà de la scène. Une fois que vous l'avez quittée, il n'y a plus que les pancartes 'Réservé aux blancs'", disait-il.

    Tata Güines rentre donc à Cuba, où il apporte sa contribution à la révolution castriste qui vient de s'installer. Sa carrière se fait plus discrète sur la scène internationale.

    Comme les musiciens de Buena Vista Social Club, il profite, dans les années 1990, du regain d'intérêt pour la musique afro-cubaine. Il se produit alors dans le monde entier, principalement en Europe et aux États-Unis, comme invité d’honneur à des concerts et des festivals.

    1994
    Tata Güines a enregistré sur des dizaines de disques. Mais c'est en 1994 qu'il signe son premier disque solo chez Egrem, "Aniversario".

    2004
    Son disque "Lagrimas Negras" (2004), enregistré avec le chanteur de flamenco Deigo El Cigala et le pianiste Bebo Valdès, avait connu un succès international.

    Jusqu'à la fin de sa vie, Tata Güines aura fait vibrer les salles de concert. Il devait jouer près de Paris, à Enghien-les-Bains (95), fin février.




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